четверг, 14 января 2010 г.

Snegourotchka (conte russe)


Il était une fois un homme et une femme âgés. Ils vivaient ensemble depuis des années, mais il leur manquait quand même une chose : ils n’avaient pas d’enfants. Cela les rendait tristes et malheureux, et ils ne savaient pas comment se consoler.
Un jour d’hiver, alors qu’il neigeait très fort, tous les enfants du village sortirent de leurs maisons pour aller jouer et faire des boules de neige. La femme en regardant tous ces enfants par la fenêtre qui s’amusaient avec la neige, eut une idée et elle dit à son mari :
« - Écoutes, nous pourrions essayer de sculpter une petite fille avec de la neige, à la façon d’un bonhomme de neige, qu’est que tu en penses ?
- Oui, pourquoi pas dit le mari, on ne sait jamais, on peut toujours essayer. »
Ils sortirent dans le jardin et se mirent à faire une grosse boule de neige. Après l’avoir modelée, cela commençait à ressembler à une petite fille. Ils passèrent encore des heures à la sculpter soigneusement pour la faire ressembler le plus possible à une vraie petite fille, sans même remarquer que la nuit tombait déjà. Mais comme ils sentaient fatigués ils décidèrent d’aller se coucher, en rêvant qu’un jour ils pourraient avoir une petite fille comme la fille de neige qu’ils avaient créée.
Le lendemain, la femme se leva tôt. Elle regarda par la fenêtre, mais à sa grande surprise leur fille de neige n’était plus à sa place. La femme appela alors son mari et quand tous deux sortirent dehors, ils découvrirent la petite fille de neige assise sur la balançoire! Ils n’en croyaient pas leurs yeux : la fille qu’ils avaient sculpté hier soir était devenue vivante, une jolie petite fille de 10 ans.
« - Mon Dieu ! C’est un miracle! s'exclama la femme.
- Bonjour Snegourotchka (fille de neige) dit l’homme, je suis ton père et voici ta mère. Nous sommes tellement contents de te voir !
- Je sais, dit-elle en souriant, vous aviez tellement envie d’avoir un enfant, que vous m’avez donné la vie. »
Snegourotchka commença donc à vivre chez eux, et ils formaient tous ensemble une famille heureuse, comme les autres familles du village. Snegourotchka était très sage, très douée et gentille. Elle se fit beaucoup d’amis, car tout le monde l’appréciait. Avec la compagnie de Snegourotchka à la maison, l’hiver passa très vite. Au fur et à mesure que le printemps approchait, les jours devenaient plus longs, le soleil commençait à taper de plus en plus fort et Snegourotchka était obligée de rester à la maison, car elle avait peur de fondre. Elle était triste de ne pas pouvoir jouer au soleil avec ses amis, elle se sentait différente car elle était faite de neige. Elle ne pouvait sortir que le soir seulement, quand il faisait assez froid. Snegourotchka était aussi toujours très contente quand il faisait un temps mauvais, quand il pleuvait, et encore plus quand il pleuvait avec de la grêle. Mais ses parents s’inquiétaient pour leur fille en pensant au printemps puis à l’été qui viendraient…et malheureusement ils ne savaient pas comment l’aider.
Un jour, ses amis vinrent la chercher pour aller à la fête du printemps qui s’organisait dans leur campagne. Snegourotchka ne voulait pas y aller, mais comme ses amis et ses parents insistaient, elle décida que cela lui ferait du bien de sortir et s’amuser un peu. Quand ils arrivèrent sur la place du village, tout le monde était très joyeux, les gens chantaient et dansaient, et Snegourotchka oublia de suite sa tristesse. Quand il commença à faire nuit, les gens allumèrent un grand feu et se mirent à sauter par-dessus, à travers les flammes, comme c’est la tradition.
Ses copines sautaient elles-aussi et Snegourotchka décida alors de sauter à son tour. Elle se prépara, courut le plus vite qu’elle pu et sauta au-dessus du feu…et soudain disparut! Elle avait fondu en quelques secondes!!! Il ne restait qu’un petit nuage de vapeur qui s’éparpillait dans le ciel. Ses copines se mirent à crier, à l’appeler, ils la cherchèrent partout, mais personne ne répondit jamais...car Snegourotchka avait disparu pour toujours.

понедельник, 11 января 2010 г.

La chemise de l'homme heureux (conte italien)


Un roi avait un fils. Il l’aimait beaucoup et garçon était très gâté. Mais malheureusement, le garçon attrapa une rare maladie: il n’était jamais content. Il était entouré par les meilleurs medecins, qui passaient les jours et les nuits à reflechir comment soigner ce petit garçon. Un jour ils décidèrent que une seul solution existe pour sauver le garçon: c’est la chemise d’un homme vraiment content!
Le Roi commança à chercher quelqun vraiment content, mais personne, dans tout le royaume, n'était pas vraiment heureux. Un jour, lors d'une partie de chasse, le roi entendit chanter un garçon qui taillait les vignes.
« Tu as une très belle voix, lui dit-il en s'approchant de lui. Si tu me suis à la cour, je te ferai devenir riche!
-Merci votre majesté, répondit le garçon, mais je suis heureux déjà, je n’ai pas besoin d’être rich.
-Enfin je t'ai trouvé ! Toi, tu peux sauver mon fils ! », s'exclama le Roi. Et, tout en parlant, il déboutonna sa veste pour prendre sa chemise mais....le jeune homme heureux n'en portait pas!

Le volcan (conte mexicain)


Il étais une fois un guerrier qui était amoureux d’une princesse mais le Roi n’aimait pas le guerrier et pour le séparer de sa fille, il décida de l’envoyer à la guerre.

La princesse attendait tous les jours des nouvelles de son amoureux, mais elle ne recevait rien du tout. Elle commença à s’inquiéter quand un jour, elle reçut une lettre, que son amoureux mourut.

Elle était tellement triste, qu’elle voulait mourir aussi. Alors elle décida d’aller chercher des herbes vénéneux dans la forêt pour s'empoisonner.

Quand le Roi apprit que sa fille était morte, il comprit quelle grave faute il fit, car c’était lui qui écrit la fausse lettre, que le guerrier était tué. Il voulait que sa fille oublie cet homme, mais il n’imaginait pas que son mensonge peut tuer sa fille.

Le guerrier revint de la guerre vivant, mais il ne retrouva pas sa princesse et depuis ce jour-là au Mexique il y a une montagne, qui s’appelle Popocatepetl et on dit que c’est sur cette montagne, que la princesse fut morte.

четверг, 7 января 2010 г.

Des oies et des cygnes (conte russe)


Il était une fois un homme et une femme qui avaient deux enfants : une fille Aleunouchka et un petit garçon Ivanouchka. Un beau jour, la mère dit à sa fille :
« Ma chérie, nous allons au marcher avec ton père, toi tu gardes ton petit frère. Sois prudente et sage, je t’achèterai un joli foulard sur le marcher. »
Les parents partis, Aleunouchka installa Ivanouchka sur la pelouse du jardin. Il faisait beau et Aleunouchka pensa alors qu’elle pourrait en profiter pour aller voir ses amies et jouer un peu avec elles. Après tout, ce n’était pas si grave si elle laissait son petit frère seul dans le jardin juste quelques minutes…mais le temps passât vite, et Aleunouchka oublia son frère et ce que sa mère lui avait demandé. Soudain, elle repensât à Ivanouchka, et se mit à courir vers sa maison…mais son petit frère n’était plus là, où était-il donc passé ? Elle le cherchât partout, elle l’appelait mais il ne répondait pas. Elle sortit dans la cour, puis dans la rue, elle l’appelait encore et encore, mais toujours pas de réponse. Elle arriva dans un champ, et vu alors une envolée d’oies et de cygnes qui emportaient son frère au loin dans le ciel. Ils s’éloignaient d’elle, et Aleunouchka se remit à courir pour les suivre en direction de la forêt.
Aleunouchka courait et courait encore, elle était désespérée car elle ne voyait plus les oiseaux. Tout à coup, elle aperçu un Four en plein milieu de la forêt, et lui demanda:
« Bonjour le Four, est-ce que tu as vu les oies et les cygnes qui emportent Ivanouchka ? Où sont-ils partis ? Dis-moi s’il te plaît, ils m’ont volé mon petit frère !
- Je te le dirai, mais à condition que tu manges une de mes brioches, répond le Four. »
Mais Aleunouchka ne fit pas attention à lui et décida de continuer son chemin. Elle courait, elle courait sans apercevoir aucune trace d’Ivanouchka. Elle se mit à pleurer, en sentant qu’elle se perdait dans la forêt. Elle ne savait plus où aller, mais continua quand même sa route, au hasard. Soudain elle vit un Pommier, et lui demanda :
« Bonjour Le Pommier, tu n’as pas vu des oies et des cygnes ? Où sont-ils passés ? dis-moi s’il te plaît, ils ont volé mon petit frère Ivanouchka !
- Manges ma pomme et je te le dirai, répond Le Pommier. »
Mais la fille décida de ne pas obéir à nouveau et continua de courir. La nuit commençait à tomber, il faisait de plus en plus sombre dans la forêt. Aleunouchka avait peur mais elle ne pouvait pas rentrer à la maison comme ça sans son frère. Elle cherchait encore et encore les traces du petit garçon et des oiseaux qui l’avaient emporté. Elle rencontra alors une rivière de lait aux bords en gelée de fruits, et lui demanda comme au Four et au Pommier :
« Bonjour la Rivière, dis-moi s’il te plaît si tu as vu mon petit frère, il a été volé par les oies et les cygnes !
- Goûtes un peu de ma gelée, bois de mon lait, et je te dirai où ils l’ont emporté. »
Mais Aleunouchka pour la troisième fois encore ne voulu pas faire ce qu’on lui demandait pour avoir de l’aide. Elle continua ainsi et perdit espoir de retrouver son petit frère Ivanouchka. Elle pensait faire demi-tour et rentrer chez elle, quand soudain elle aperçut de la lumière au loin. Elle s’approcha et vit une Izbouchka (une maison en bois qui marche avec deux pattes de poule). A l’intérieur de L’Izbouchka, elle vit la sorcière Baba-Yaga (sorcière) en train de tricoter et à ses coté son petit frère Ivanouchka qui jouait avec des pommes en argent. Aleunouchka entra dans L’Izbouchka.
« Bonsoir Baba-Yaga!
- Bonsoir ma petite fille. Qu’est ce que tu cherches ici?
- Je me promenais dans la forêt et je me suis perdue. Je suis très fatiguée, puis-je rester chez vous, me reposer et reprendre mon souffle?
- Assieds-toi, tu peux m’aider à tricoter maintenant que tu es là. »
Baba-Yaga lui donna une aiguille à tricoter, et sortit quelques instants dehors. Aleunouchka commençait de tricoter quand tout à coup une petite souris qui était cachée sous un banc sort de sa cachette et lui dit :
« Aleunouchka, donnes-moi quelque chose à manger s’il te plaît, je te dirai une chose importante. »
La fille lui donna alors un morceau de pain et la souris lui dit:
« La sorcière Baba-Yaga veut vous mettre dans son four et vous manger toi et ton frère pour son dîner. Profites de ce moment qu’elle est partie, prends ton frère et enfuyez-vous vite, rentrez chez vous! Moi, je vais rester ici, je vais tricoter et faire croire que tu es toujours là. »
Aleunouchka attrapa son petit frère et ils sortirent tout doucement sans bruit de L’Izbouchka. Ivanouchka était très petit encore, il ne pouvait pas courir très vite et Aleunouchka était déjà très fatiguée, mais ils n’avaient pas le choix, il fallait rentrer le plus vite possible à la maison avant que la sorcière les rattrape pour les manger. Baba-Yaga ne remarqua pas tout de suite qu’ils s’étaient enfuis, car la souris très maligne tricotait et chantait à la place de la fille pour faire croire qu’elle était encore là. Mais une fois que Baba-Yaga eu fini de préparer le four, elle entra dans la chambre et vu qu’il n’y avait plus personne. Elle commença alors à crier, à crier très fort pour appeler ses oies et ses cygnes, pour qu’ils aillent rechercher les enfants.
« Allez mes oiseaux, volez, rattrapez-moi la fille et le petit garçon! » criait la méchante sorcière.
Heureusement, Aleunouchka se souvenait bien de la route, et ils coururent jusqu’à la Rivière de lait et ses bords en gelée de fruits. Les oiseaux approchaient déjà, et elle demanda alors la Rivière:
« S’il te plaît la Rivière, caches-nous!
- Goûtez de mon lait avec de la gelée de fruits et je vous cacherai. »
Cette fois la fille obéi, goutta le lait avec la gelée de fruit et la Rivière les cacha sous son bord en gelée. Les oiseaux ne les ont pas vu et ont continué leur chemin. Aleunouchka a remercié la Rivière et les enfants ont continué à courir. Ils coururent, coururent jusqu’au Pommier, mais les oiseaux les ont repéré et sont déjà tout proches. Quoi faire? Comment se cacher? Aleunouchka demanda alors de l’aide au Pommier:
« Aides-nous s’il te plaît, caches-nous des oiseaux, ils veulent nous attraper et ramener chez Baba-Yaga qui veut nous manger!
- Mangez mes pommes qui sont bien mûres et je vous cacherai des méchants oiseaux. »
Les enfants obéirent, mangèrent très vite les pommes et le Pommier les cacha dans son feuillage. Les oiseaux qui les cherchaient passèrent juste à coté mais heureusement sans les voir. Aleunouchka remercia le Pommier, pris son frère avec elle et ils continuèrent à courir pour fuir et rentrer chez leurs parents. Ils arrivèrent au four, mais les oiseaux les avaient retrouvés et étaient tout juste derrière eux.
« Le Four, caches-nous s’il te plaît, sinon Baba-Yaga nous attrapera et nous mangera pour son dîner ce soir, dit Aleunouchka en pleurant.
- Mangez mes petites brioches tout chaudes et je vous cacherai.
Ils mangèrent mais la volée d’oiseaux les avaient remarqué, ils tournèrent autour d’eux en essayant de les attraper. Une fois fini les brioches, ils entrèrent vite dans le Four pour se cacher. Les oiseaux criaient très fort, volaient autour du Four mais ne pouvaient pas rentrer dedans. Finalement, les oiseaux abandonnèrent et rentrèrent sans les enfants chez Baba-Yaga.
Aleunouchka dit merci au Four et rentra à la maison avec son petit frère. Ce n’était plus très loin, et ils arrivèrent juste avant l’arrivée de leurs parents. Ils ne racontèrent pas ce qu’il s’était passé cette journée-là, mais depuis ce jour Aleunouchka ne laisse plus jamais Ivanouchka tout seul. Elle est devenue une fille sage qui écoute bien ses parents et leur obéi toujours.

среда, 6 января 2010 г.

Macha et Ours (conte russe)


Il était une fois un homme et une femme âgés qui avaient une petite fille appelée Macha. Un jour, ses copines vinrent la chercher pour aller se promener dans la forêt ensembles.
« - Grand-mère, grand-père, est-ce que je peux aller me promener dans la forêt avec mes amies? demanda la fille.
- D’accord, mais promets-nous d’être prudente et de ne pas t’éloigner de tes copines, car sinon tu vas te perdre. »
Les filles arrivèrent dans la forêt. Il y avait plein de baies et elles se mirent à les cueillir. Les filles cherchaient des baient en s'éloignant les unes des autres et au bout d’un moment Macha se retrouva finalement toute seule. Elle commença à crier, à appeler ses copines mais elles ne l’entendaient pas car elles étaient déjà trop loin. Macha regarda autour d’elle, et comprit qu’elle n’avait aucune chance retrouver le chemin jusqu’à sa maison, elle était perdue ! Elle marcha alors au hasard, quand tout à coup elle vit une petite maison en bois. Elle frappa à la porte et comme personne ne répondait, elle entra à l'intérieur. Elle entra et s’assit sur un banc…il n’y avait personne. « Mais qui habite ici ? », réfléchissait Macha. Elle ignorait que c’était la maison d’un grand Ours. Macha était très fatiguée et elle finit par s’endormir.
Le soir, l’Ours rentra à la maison et il vit Macha qui dormait sur le banc. Il n'en croyait pas ses yeux, il était très content d’avoir un visiteur, car ça n’arrivait pas souvent.
« - Bonsoir petite fille, dit l’Ours. Comment tu t’appelles et que fais-tu là ?
- Je m’appelle Macha et je me suis perdue. Tu pourrais me montrer le chemin pour rentrer chez moi ? Mes grands-parents doivent s’inquiéter beaucoup pour moi, il faut que je rentre à la maison.
- D’accord, je te montrerai le chemin mais pas tout de suite. Comme je suis tout seul ici, je m’ennuie souvent. Restes un peu chez moi, tu vas pouvoir me préparer à manger, faire le ménage, chauffer le four... Mais si tu décides de t’enfuir, je te rattraperai de toute façon car c’est ma forêt, je la connais par cœur. »
Macha se mit à pleurer, mais elle n’avait pas le choix, il fallait obéir. L’Ours partait pour la journée entière et rentrait le soir. La fille restait toute seule dans la maison, mais elle n’osait pas s'enfuir, elle avait peur de l’Ours et de toute façon elle ne connaissait pas le chemin pour rentrer chez ses grands-parents. La fille réfléchissait beaucoup, comment pouvait-elle tromper l’Ours et rentrer chez elle ? Un jour, elle dit à l’Ours:
« - Cher Ours, cela fait déjà plusieurs jours que je suis chez toi, s’il te plaît laisses-moi m’en aller voir mes grands-parents, je veux leur faire un gâteau et leur dire que je vais bien. Après je rentrerai chez toi, je te le promets.
- Non, je ne peux pas te laisser partir toute seule, car sinon tu vas te perdre. Je vais amener moi-même ton gâteau à tes grands-parents et je vais leur dire que tu vas bien. »
Macha était contente, car elle avait un plan très rusé pour s’échapper : elle voulait se mettre dans un grand panier et se cacher sous le gâteau que l'Ours allait amener chez elle sans savoir qu’elle était dedans. Mais il fallait que l’Ours ne remarque rien alors elle lui dit:
« - J’ai fait un grand gâteau, je vais le mettre dans un grand panier, et toi, ne manges pas mon gâteau car ce n’est pas pour toi, c’est pour mon grand-père et ma grand-mère. Je vais me mettre au sommet d’un grand arbre pour te surveiller.
- D’accord, dit l’Ours, prépares ton panier et je vais l’amener chez tes grands-parents.
- Au fait, dit Macha, il ne pleut pas dehors ? »
Ours sortit pour regarder, et quand il rentra Macha s’était glissée dans le panier avec le gâteau, en tenant le plat au-dessus de sa tête. L’Ours prit le panier et partit. Il marcha longtemps, car la maison de Macha était assez loin. Il marchait encore, et comme le panier était lourd, il était fatigué. Il pensa alors que comme il était déjà très loin de sa maison, Macha ne pouvait plus le voir du sommet de son arbre. Il décida de se reposer et de goûter un petit morceau du gâteau. Il s’assit mais Macha de l’intérieur de son panier lui dit avec une petite voix lointaine:
« - Je te vois, ne t’assois pas, ne manges pas mon gâteau. »
L’Ours s'étonna qu’elle le voie toujours, et il continua donc à marcher en promettant de ne pas manger son gâteau.
Il marcha encore et encore. Il était très fatigué, il n’en pouvait plus. Il pensa que maintenant c’était sûr que Macha ne pouvait plus le voir, et qu’il pouvait se reposer et goûter enfin son gâteau qui sentait si bon sous le panier. Il s’assit mais entendit de nouveau:
« - Non, non, je te vois toujours, ne t’assois pas, ne manges pas mon gâteau, dit Macha d’une voix lointaine.»
Ours était vraiment très étonné. C’était impossible, comment pouvait-elle toujours le voir ? Mais il n’osa pas goûter le gâteau et continua son chemin.
Il marchait encore et une troisième fois il décida d’ouvrir le panier pour prendre un tout petit morceau de gâteau. Mais encore Macha lui dit:
« - Mon cher ami, je te vois toujours, ne t’assois pas, ne manges pas mon gâteau. Tu es presque arrivé chez moi. Amènes mon gâteau et rentres, je vais te faire le même !»
L’Ours continua alors son chemin et arriva enfin à la maison des grands-parents. Il faisait déjà nuit et en s’approchant les chiens se mirent à aboyer. Il eut peur, et il déposa le panier devant la porte de la maison avant de s’enfuir rapidement pour ne pas réveiller tout le monde. Le grand-père et la grand-mère se réveillèrent quand même à cause du bruit, ils ouvrirent la porte et virent le panier d’où sortait Macha avec le gâteau. Les grands-parents n’en croyaient pas leurs yeux. Ils pensaient qu’ils avaient perdu leur petite fille pour toujours. Ils se jetèrent dans ses bras pour l’embrasser et lui faire des câlins. Macha raconta toute cette histoire qui lui était arrivé avec l’Ours, et depuis ses grands-parents ne lui permirent plus jamais d’aller se promener dans la forêt.

La bouillie de hache (conte russe)


Un soldat rentrait de la guerre, il était très fatigué et avait faim. Alors qu’il traversait la campagne, il décida d’entrer dans une maison pour demander quelque chose à manger. Il frappa à la porte et une petite vieille dame lui ouvrit.
« - Bonjour Madame, puis-je entrer et me reposer chez vous ? demanda le soldat
- Oui, entres mon garçon, fait comme chez toi, lui répondit la vieille dame.
- J’ai faim, pourriez-vous me préparer un repas ?
- Je voudrais bien, mais je n’ai rien, je suis désolée…
- Humm...Alors je vais préparer une bouillie de hache.
- Une bouillie de hache ?!
- Oui, à la guerre j’ai appris à me débrouiller, vous allez voir. »
Le soldat sortit sa hache, la mit dans un chaudron avec de l’eau à l’intérieur et alluma le feu. La vieille dame regardait la scène et n’en croyait pas à ses yeux.
« - Ne vous inquiétez pas Madame, il faut juste attendre un peu et nous allons obtenir une très bonne bouillie, dit le soldat. »
Le soldat mélangea sa bouillie pendant un moment et quand elle se mit à bouillir, il la goûta et dit à la vieille dame :
« - Pas mal, mais il faudrait ajouter un peu d’avoine et elle serait meilleure. »
La vieille dame amena alors un peu de d’avoine que le soldat ajouta dans l’eau, et il se remit à mélanger de nouveau. Il goûta une deuxième fois et dit à la vieille dame :
« - Pas mal, mais il faudrait encore rajouter un peu de beurre et de sel. »
Alors la vielle dame lui amena du beurre et du sel qu’il ajouta dans la bouillie. Le soldat la mélangea encore, après il l’avoir goûtée il dit à la vieille dame :
« - Humm, elle est très bonne. C’est prêt Madame, prenez une cuillère, nous allons pouvoir la manger! »
Quand la vieille dame goûta la bouillie, elle fut étonnée de la trouver très bonne...comment était-ce possible de préparer un plat avec une hache ? La vieille dame demanda :
« - Soldat, mais que vas-tu faire de ta hache ?
- Ma hache est encore crue, elle n’était pas assez cuite. Je vais la récupérer pour préparer mon dîner la prochaine fois. »
Le soldat remit sa hache dans son sac, remercia la vieille dame pour l’accueil et reprit sa route.
La vieille dame ne compris jamais la ruse du soldat !