четверг, 7 января 2010 г.

Des oies et des cygnes (conte russe)


Il était une fois un homme et une femme qui avaient deux enfants : une fille Aleunouchka et un petit garçon Ivanouchka. Un beau jour, la mère dit à sa fille :
« Ma chérie, nous allons au marcher avec ton père, toi tu gardes ton petit frère. Sois prudente et sage, je t’achèterai un joli foulard sur le marcher. »
Les parents partis, Aleunouchka installa Ivanouchka sur la pelouse du jardin. Il faisait beau et Aleunouchka pensa alors qu’elle pourrait en profiter pour aller voir ses amies et jouer un peu avec elles. Après tout, ce n’était pas si grave si elle laissait son petit frère seul dans le jardin juste quelques minutes…mais le temps passât vite, et Aleunouchka oublia son frère et ce que sa mère lui avait demandé. Soudain, elle repensât à Ivanouchka, et se mit à courir vers sa maison…mais son petit frère n’était plus là, où était-il donc passé ? Elle le cherchât partout, elle l’appelait mais il ne répondait pas. Elle sortit dans la cour, puis dans la rue, elle l’appelait encore et encore, mais toujours pas de réponse. Elle arriva dans un champ, et vu alors une envolée d’oies et de cygnes qui emportaient son frère au loin dans le ciel. Ils s’éloignaient d’elle, et Aleunouchka se remit à courir pour les suivre en direction de la forêt.
Aleunouchka courait et courait encore, elle était désespérée car elle ne voyait plus les oiseaux. Tout à coup, elle aperçu un Four en plein milieu de la forêt, et lui demanda:
« Bonjour le Four, est-ce que tu as vu les oies et les cygnes qui emportent Ivanouchka ? Où sont-ils partis ? Dis-moi s’il te plaît, ils m’ont volé mon petit frère !
- Je te le dirai, mais à condition que tu manges une de mes brioches, répond le Four. »
Mais Aleunouchka ne fit pas attention à lui et décida de continuer son chemin. Elle courait, elle courait sans apercevoir aucune trace d’Ivanouchka. Elle se mit à pleurer, en sentant qu’elle se perdait dans la forêt. Elle ne savait plus où aller, mais continua quand même sa route, au hasard. Soudain elle vit un Pommier, et lui demanda :
« Bonjour Le Pommier, tu n’as pas vu des oies et des cygnes ? Où sont-ils passés ? dis-moi s’il te plaît, ils ont volé mon petit frère Ivanouchka !
- Manges ma pomme et je te le dirai, répond Le Pommier. »
Mais la fille décida de ne pas obéir à nouveau et continua de courir. La nuit commençait à tomber, il faisait de plus en plus sombre dans la forêt. Aleunouchka avait peur mais elle ne pouvait pas rentrer à la maison comme ça sans son frère. Elle cherchait encore et encore les traces du petit garçon et des oiseaux qui l’avaient emporté. Elle rencontra alors une rivière de lait aux bords en gelée de fruits, et lui demanda comme au Four et au Pommier :
« Bonjour la Rivière, dis-moi s’il te plaît si tu as vu mon petit frère, il a été volé par les oies et les cygnes !
- Goûtes un peu de ma gelée, bois de mon lait, et je te dirai où ils l’ont emporté. »
Mais Aleunouchka pour la troisième fois encore ne voulu pas faire ce qu’on lui demandait pour avoir de l’aide. Elle continua ainsi et perdit espoir de retrouver son petit frère Ivanouchka. Elle pensait faire demi-tour et rentrer chez elle, quand soudain elle aperçut de la lumière au loin. Elle s’approcha et vit une Izbouchka (une maison en bois qui marche avec deux pattes de poule). A l’intérieur de L’Izbouchka, elle vit la sorcière Baba-Yaga (sorcière) en train de tricoter et à ses coté son petit frère Ivanouchka qui jouait avec des pommes en argent. Aleunouchka entra dans L’Izbouchka.
« Bonsoir Baba-Yaga!
- Bonsoir ma petite fille. Qu’est ce que tu cherches ici?
- Je me promenais dans la forêt et je me suis perdue. Je suis très fatiguée, puis-je rester chez vous, me reposer et reprendre mon souffle?
- Assieds-toi, tu peux m’aider à tricoter maintenant que tu es là. »
Baba-Yaga lui donna une aiguille à tricoter, et sortit quelques instants dehors. Aleunouchka commençait de tricoter quand tout à coup une petite souris qui était cachée sous un banc sort de sa cachette et lui dit :
« Aleunouchka, donnes-moi quelque chose à manger s’il te plaît, je te dirai une chose importante. »
La fille lui donna alors un morceau de pain et la souris lui dit:
« La sorcière Baba-Yaga veut vous mettre dans son four et vous manger toi et ton frère pour son dîner. Profites de ce moment qu’elle est partie, prends ton frère et enfuyez-vous vite, rentrez chez vous! Moi, je vais rester ici, je vais tricoter et faire croire que tu es toujours là. »
Aleunouchka attrapa son petit frère et ils sortirent tout doucement sans bruit de L’Izbouchka. Ivanouchka était très petit encore, il ne pouvait pas courir très vite et Aleunouchka était déjà très fatiguée, mais ils n’avaient pas le choix, il fallait rentrer le plus vite possible à la maison avant que la sorcière les rattrape pour les manger. Baba-Yaga ne remarqua pas tout de suite qu’ils s’étaient enfuis, car la souris très maligne tricotait et chantait à la place de la fille pour faire croire qu’elle était encore là. Mais une fois que Baba-Yaga eu fini de préparer le four, elle entra dans la chambre et vu qu’il n’y avait plus personne. Elle commença alors à crier, à crier très fort pour appeler ses oies et ses cygnes, pour qu’ils aillent rechercher les enfants.
« Allez mes oiseaux, volez, rattrapez-moi la fille et le petit garçon! » criait la méchante sorcière.
Heureusement, Aleunouchka se souvenait bien de la route, et ils coururent jusqu’à la Rivière de lait et ses bords en gelée de fruits. Les oiseaux approchaient déjà, et elle demanda alors la Rivière:
« S’il te plaît la Rivière, caches-nous!
- Goûtez de mon lait avec de la gelée de fruits et je vous cacherai. »
Cette fois la fille obéi, goutta le lait avec la gelée de fruit et la Rivière les cacha sous son bord en gelée. Les oiseaux ne les ont pas vu et ont continué leur chemin. Aleunouchka a remercié la Rivière et les enfants ont continué à courir. Ils coururent, coururent jusqu’au Pommier, mais les oiseaux les ont repéré et sont déjà tout proches. Quoi faire? Comment se cacher? Aleunouchka demanda alors de l’aide au Pommier:
« Aides-nous s’il te plaît, caches-nous des oiseaux, ils veulent nous attraper et ramener chez Baba-Yaga qui veut nous manger!
- Mangez mes pommes qui sont bien mûres et je vous cacherai des méchants oiseaux. »
Les enfants obéirent, mangèrent très vite les pommes et le Pommier les cacha dans son feuillage. Les oiseaux qui les cherchaient passèrent juste à coté mais heureusement sans les voir. Aleunouchka remercia le Pommier, pris son frère avec elle et ils continuèrent à courir pour fuir et rentrer chez leurs parents. Ils arrivèrent au four, mais les oiseaux les avaient retrouvés et étaient tout juste derrière eux.
« Le Four, caches-nous s’il te plaît, sinon Baba-Yaga nous attrapera et nous mangera pour son dîner ce soir, dit Aleunouchka en pleurant.
- Mangez mes petites brioches tout chaudes et je vous cacherai.
Ils mangèrent mais la volée d’oiseaux les avaient remarqué, ils tournèrent autour d’eux en essayant de les attraper. Une fois fini les brioches, ils entrèrent vite dans le Four pour se cacher. Les oiseaux criaient très fort, volaient autour du Four mais ne pouvaient pas rentrer dedans. Finalement, les oiseaux abandonnèrent et rentrèrent sans les enfants chez Baba-Yaga.
Aleunouchka dit merci au Four et rentra à la maison avec son petit frère. Ce n’était plus très loin, et ils arrivèrent juste avant l’arrivée de leurs parents. Ils ne racontèrent pas ce qu’il s’était passé cette journée-là, mais depuis ce jour Aleunouchka ne laisse plus jamais Ivanouchka tout seul. Elle est devenue une fille sage qui écoute bien ses parents et leur obéi toujours.

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